mardi 13 juillet 2010

Agglomérations : l’attractivité économique ne se confond pas avec l’attractivité résidentielle

Nantes, Rennes et Lyon seraient-elles moins attractives que Perpignan, Bayonne ou Toulouse ?
C’est la proposition avancée par la Chaire « Ville et Immobilier » dans une étude rédigée par Hervé Alexandre, François Cusin et Claire Juillard, chercheurs à l'université Paris-Dauphine.

Pour déterminer le classement des villes gagnantes et perdantes, les auteurs retiennent la méthode du solde migratoire à laquelle 200 critères de variables explicatives sont testées dans un second temps (la géographie et le climat, l’accessibilité, la démographie, l’organisation politique, l’économie, l’urbanisme, le logement, les conditions sociales, les infrastructures, la culture et le patrimoine, l’environnement et la politique de développement durable…).

Ainsi, l’étude souligne une réelle déconnexion entre l’ « environnement économique d’une ville et son attractivité résidentielle: la carte urbaine du dynamisme économique n’est pas la même que celle du marché résidentiel. La mobilité résidentielle n’est pas seulement guidée par le marché de l’emploi, la qualité des services de proximité jouant un rôle de plus en plus déterminant ».

Dans le Top 100 présenté, les villes du sud, voire de l’ouest ou encore les villes de taille moyenne tirent leur épingle du jeu centré autour de la notion de cadre de vie qui fait, in fine, la différence.

Consultez l’étude: www.chaireville-immobilier.fondation.dauphine.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire